A l'orphelinat

21/07/07

Retour à l'orphelinat après 3 jours en camp de vacances. Impressions : trop court ! Mais on ne peut pas faire autrement.

Tristes d'avoir quitté le camp, tristes de se dire que le prochain ne durera que quatre jours aussi. C'est difficile de rencontrer des gens et de les quitter en si peu de temps, tout en sachant qu'on ne les reverra sûrement jamais.

Les lessives s'enchaînent, les maladies arrivent peu à peu. Mal de dos pour certain (Kévin bien sur) maux de têtes, ventres et rhumes pour d'autres. L'après-midi du retour est un repos bien mérité. Nous sommes censé repartir le lendemain matin sur un autre camp. La motivation ne nous quitte pas vraiment, mais la fatigue et la maladie font que le perspective du voyage jusqu'au prochain camp ne nous ravit pas (pensez qu'il faut prendre plein de bus bondés et brûlants pendant 2 heures avec de gros sacs).

Le lendemain, Alessandro nous apprend que notre départ est encore reculé d'un jour, ordre de la directrice. La durée trop courte de ce prochain séjour nous démoralise et nous nous demandons si rester sur l’orphelinat et faire de la reconstruction pendant 5 jours ne vaut pas plus le coup que 2 jours et demi d’animation... L'orphelinat est dans un état de délabrement très avancé. Quelle que soit notre décision, il y aura toujours le regret de ne pas avoir fait l'un ou l'autre.

Le 23 au matin est décisif, la directrice vient nous voir et nous parlons avec elle de refaire les tapisserie des dortoirs. Après un moment de réflexion, nous décidons de rester sur place et de refaire 3 chambres complètes de l'une des baraques... Finalement, c'était la bonne décision, car certains d'entre nous étaient trop faible pour voyager à ce moment là, et nous revenons aussi ainsi à notre deuxième fil vert : la construction.

Le regret de ne jamais rencontrer les orphelins de l'Internat 23 ne nous quittera pas...